Ce qui se passe quand tu oses sans certitude
Jour 27/30 de mon défi d'écrire tous les jours
Il y a des moments où j’ai juste suivi un élan.
Un message envoyé sans trop réfléchir.
Un “et si j’osais quand même ?”
Un petit pas, presque anodin.
Et ce sont ces moments-là…
Ceux où j’ai osé, sans certitude, sans stratégie, qui ont changé le plus de choses dans ma vie.
On ne se rend pas compte à quel point ça peut aller loin.
Parfois, ça ouvre une porte.
Parfois, une relation.
Parfois, une vie à laquelle on n’aurait même pas osé penser.
Aujourd’hui, j’ai plusieurs histoires à vous raconter à ce sujet.
Trois fois où j’ai osé faire un truc qui aurait pu paraître insignifiant.
Et qui, pourtant, a tout changé.
J’espère qu’elles vous donneront, l’élan de faire, vous aussi, quelque chose dont vous mourrez d’envie.
Ce jour-là, j’ai arrêté de me demander “pourquoi pas”
Quand j’habitais à Nice, je sortais de ma licence de psycho, et j’adorais l’immobilier.
J’avais envie de faire une expérience dans ce domaine, alors un dimanche matin, j’ai pris mon ordi, j’ai regardé toutes les agences de la ville et j’ai sélectionné une dizaine à qui j’ai écris.
Les gens sentent l’énergie, l’intention de ce que l’on fait et on sous-estime l’impact que ça peut avoir.
J’ai écris un message original, en écrivant simplement ce qu’ils gagnaient à travailler avec moi, mais je l’ai fait d’un espace sincère, de l’espace d’une humaine qui parle à un autre humain. On oublie ça quand on démarche les gens, quand on veut proposer nos services. Je me suis toujours dit que mon énergie, mon enthousiasme pour la vie et pour apprendre serait toujours communicatifs. On gagne tellement à être nous, à être authentique, à oser.
Et le dimanche soir, je recevais un message vocal du patron d’une agence qui voulait me rencontrer le lendemain à midi.
Le lundi soir, j’étais embauché.
Sur le papier, je n’ai pas le bon profil
En 2022, j’étais à Bali, je bossais en tant que freelance pour gérer la communication d’une université.
Je scrollais sur LinkedIn sans chercher quoi que ce soit (sûrement une façon de remplir mon besoin de connexion).
Je tombe sur un post de celle qui deviendra ma boss.
C’est la fondatrice d’une entreprise qui commercialise du thé japonais (du matcha pour les connaisseurs 🍵).
Elle parle de sa difficulté à couper, même en vacances.
Et que de l’aide ne serait pas de refus.
Pas d’intitulé de poste. Rien de clair.
Mais quelque chose me pousse à lui écrire.
Je le fais. Sans plan. Sans pression.
Le lendemain, elle me répond :
“Je suis curieuse de savoir ce que tu sais faire, ce que tu aimes, et ce que tu cherches dans ce travail ☺️”
C’est rare, ce genre de message.
Pas de CV, pas de filtre, juste une vraie discussion.
Aujourd’hui, ça fait 3 ans qu’on travaille ensemble.
Et tout est parti d’un simple message.
Vous ne savez jamais qui lit ce que vous écrivez
Il y a quelques semaines, ma cousine me parle d’un nouveau coffee shop.
Un lieu qui vient tout d’ouvrir, tout près de chez moi.
Étant en télétravail, c’est le genre d’endroit que je cherche partout où je vais.
Je check leur compte Instagram. Et je leur écris.
Un petit message spontané. Juste pour les féliciter, leur donner de la force :
Avec du recul, je ne sais pas pourquoi je l’ai fait. Après tout c’est seulement un café, rien d’incroyable.
Pourtant, à la lecture de mon message, ils apprécient ma démarche et me font une proposition auquel je ne m’attendais pas du tout :
L’hiver passe, j’y vais plusieurs fois pour travailler, le cadre est vraiment sympa.
La semaine dernière ils me recontactent, les beaux jours sont arrivés.
Me voilà en plein shooting dans la rue principale où se trouve le café :
Expérience toute nouvelle pour moi, un peu déstabilisante pour quelqu’un qui ne se trouve pas photogénique ni particulièrement à l’aise devant l’objectif.
Expérience challengeante.
Et en même temps, c’est ce que j’aime dans ma vie.
Cette nouveauté.
Ces opportunités surprenantes.
Ces expériences qui me font tant découvrir sur moi.
Souvent, on me dit : “T’as trop de chance.”
Peut-être.
Mais je ne l’attends pas. Je vais la chercher.
Je me donne des occasions de la croiser.
Pas parce que j’ai tout prévu.
Mais parce que j’ai souvent osé.
Et vous, qu’est-ce que vous repoussez ?
Un mail à envoyer.
Un appel à passer.
Un projet à lancer.
Une intuition à écouter.
Peut-être que ce n’est pas le bon moment.
Mais peut-être que vous n’avez pas besoin du bon moment.
Peut-être que vous avez juste besoin de suivre cet élan.
Vous n’avez pas besoin de tout savoir pour commencer.
Vous avez juste besoin d’y aller.
Pas pour que tout change.
Mais pour voir ce que ça ouvre.
Belle journée et à demain ☺️
Que cette publication me parle et me donne une claque dans la face en même temps. Ne serait-ce pas le doux rappel que je devrais un peu plus oser ? À la place, je retourne 350 fois la même pensée et au final, je laisse la peur me guider.