Faire les choses pour se faire plaisir à soi jusqu'à ce que ça plaise aux autres
Jour 15/30 de mon défi d'écrire tous les jours
Déjà la moitié du défi… et plus ça avance, plus je sens que ça me tire vers ce que j’ai envie de devenir 🙏🏼
J’écoutais une interview du rappeur Damso dernièrement.
J’adore écouter des interviews longues. Celles où on rentre dans la tête des gens. Où ils partagent leurs croyances, leur vision du monde, ce qui les a menés là où ils sont.
À chaque fois que je peux écouter une interview d’une personne qui m’inspire, je me dis qu’on a tellement de chance de vivre à cette époque, de pouvoir accéder à la façon de pensée au cerveau des gens.
C’est pour ça que je passe des heures à écouter des podcasts de 3h ou des conversations intimes avec des artistes, des créateurs, des penseurs, des entrepreneurs.
Parce que tout ce qu’ils sont aujourd’hui vient de ce qu’ils ont pensé un jour. Et je trouve ça fascinant.
Dans cette interview, Damso revient sur son parcours, sur son style, sur sa manière de créer. Et une question lui est posée :
“Comment tu fais pour imposer ton style et que ça marche, même quand tu changes tout le temps ?”
Et il répond simplement :
“Il faut faire les choses pour se faire plaisir à soi jusqu'à ce que ça plaise aux autres.”
J’ai trouvé ça fort. Et terriblement juste.
On passe notre temps à se demander :
→ “Qu’est-ce que les gens attendent de moi ?”
→ “Quel type de contenu va marcher ?”
→ “Quelle image je dois renvoyer pour plaire, pour performer, pour être validé.e ?”
Et on finit par oublier que ce qui fonctionne, c’est quand c’est vivant.
C’est vivant quand c’est vrai.
C’est vrai quand ça vient de soi.
On ne le trouve pas toujours d’un coup.
On le trouve souvent en testant, en essayant, en faisant des choses imparfaites.
En s’autorisant à chercher ce qui nous fait vibrer, sans chercher à être compris ou validé.
Les réflexions de Damso m’ont fait penser au livre que je lis en ce moment, Rompre avec soi-même de Joe Dispenza.
Il y explique une idée simple, mais puissante : on ne peut pas créer une nouvelle vie avec les pensées de l’ancienne.
Si on pense les mêmes choses, si on fréquente les mêmes personnes, si on répète les mêmes habitudes… alors, rien ne change vraiment.
On espère un avenir différent, mais on continue d’être exactement la même personne qu’hier.
Et c’est pour ça que tout reste figé.
Ce qui m’a touchée dans l’interview, c’est cette liberté créative.
Celle qui vient quand on ne cherche plus à correspondre.
Quand on s’autorise à explorer, à être mouvant.e, à évoluer.
Parce qu’au fond, on ne vit pas pour plaire.
On vit pour s’honorer. Et c’est dans cet espace-là que tout commence.
Je vous laisse avec ces trois citations de Damso qui m’ont marquée :
“Le plus important, c’est de rester authentique. C’est peut-être ça, la vraie liberté : réussir à garder son authenticité imperturbable”
“Vu qu'on peut mourir je comprends pas pourquoi on doit s'empêcher de vivre''
“Ce que l’on pense de moi ne me regarde pas vraiment. Si je pense quelque chose de toi par exemple ça me regarde moi parce qu'au final toi tu es toi, moi j'ai juste un avis sur toi, mais cet avis là c'est le mien. Libre à toi d'accorder beaucoup d'intérêt à ce que je dis ou pas”
À demain 🙏🏼
Se donner la priorité et se respecter avant tout, surtout ne pas essayer de plaire à tout prix et à tout le monde. C’est aussi se connaître et s’honorer. Merci pour ces mots inspirants