4 Commentaires
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Avatar de Yannick

Au top cette réflexion, merci!

De mon côté j’essaie de réfléchir par extrême et me demander honnêtement ce qui m’empêche de le faire maintenant : si je gagnais 100M€, qu’est ce que je m’offrirai? Est ce pour mon bonheur ou pour mon image? Est ce que je peux pas me l’offrir maintenant?

Si j’avais tout le temps du monde, qu’est ce que je ferai?

Si je pouvais être ami de n’importe qui, qui ça serait?

Si je pouvais habiter n’importe où, où ça serait?

Au plaisir de te lire

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Avatar de Lou Erceau

Super intéressante ta réflexion, merci pour le partage !!

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Avatar de Sabrina

Merci pour ce partage profond et inspirant qui m'a touché. Je me reconnais tellement !

En y réfléchissant, en plus de ton analyse, que je partage, je vois deux autres racines profondes :

- l'éducation : j'ai tellement entendu dans mon enfance "le travail d'abord, le plaisir ensuite !". Alors forcément, ça m'influence encore aujourd'hui.

- les blessures, les traumas et leurs conséquences. Quand on a été privé d'amour, de sécurité, de soutien, de liberté, etc., ça crée un vide, comme un puits sans fond. On croit alors qu'on va le combler dans l'action et dans le plus tard. Au moment du trauma, on se coupe de soi pour survivre. On va chercher la réparation à l'extérieur. On vit alors dans le passé, car la souffrance (et le souvenir qui l'accompagne) se vit toujours en nous. On se sent en insécurité alors que là tout de suite, il n'y rien dans l'environnement qui est dangereux. On se sent seul(e), pas soutenu, même si on a des amis qui de demandent qu'à être là et soutenir. Le présent en est douloureux et on le fuit aussi.

Je pense que c'est ce que représente l'Américain dans le livre que tu partages. Le pêcheur, lui, vit pleinement le présent. Quand il est avec sa femme, il y est vraiment. Pareil avec les enfants. Ce qui fait qu'il se sent comblé par ce qu'il a et n'a pas besoin de plus. Peut-être qu'il a vécu lui aussi des choses très difficiles, mais il a pansé ses blessures. En tout cas, bien que je n'ai pas lu le livre, c'est ce qu'il m'inspire.

C'est un long chemin que de revenir à soi. De s'arrêter.

Long, douloureux, et tellement passionnant ! Et émouvant, je trouve.

Et merci également pour ce doux moment d'introspection.

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Avatar de Julie Rippinger

pêcheur, mais ton regard et ton témoignage l’ont éclairée d’une lumière nouvelle. Une lumière douce, un peu piquante aussi — celle qui chatouille nos illusions pour mieux les faire tomber.

Tu touches quelque chose de très vrai. Moi aussi, je suis souvent la pro du « projet suivant », celle qui coche les cases en pensant que la vie commencera après. Après ce mail, après cette mission, après ce « fameux » cap franchi.

Mais la vérité, c’est que j’ai déjà entre les mains un tas de moments simples qui ont le goût du bonheur : rire avec ma fille, partager une sieste impromptue, bosser sur un sujet qui m’anime, boire un café en regardant les nuages faire leur show.

Merci pour ce rappel puissant et tendre à la fois. Ce texte m’a fait l’effet d’un petit signe de tête complice, comme si la vie me disait : ‘C’est déjà là, tu sais.’ Et franchement, je crois qu’elle a raison.

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